Ma préoccupation en peinture est d’abord l’opposition de l’ombre et la lumière et la composition géométrique qu’elles forment délicatement. L’ombre et la lumière sont des choses tout à fait banales que l’on voit partout mais l’on peut dire que dans un certain sens ces deux éléments constituent notre monde, c’est à dire l’existence. Quand j’marche dans la rue, il m’arrive que la beauté inexplicable de la contraste de l’omble et la lumière d’un coin de rue m’attire. Je fais quelques croquis de cette vue en hâte et, dans mon atelier, je commence à peindred. Cela est peut-être une acte pour me clarifier ce qui m’attire ou bien une tentation pour traduire en peinture le beau monde constitué de l’ombre et la lumière. Au fur et à mesure que je peins ainsi la vue d’origine, le monde dans la peinture se simplifie en couleur et en forme et petit à petit s’approche de ce que j’ai ressenti en moi. Je pense que ce dernier est ce que j’ai “vu” dans le paysage d’origine existant, quelque chose de mystérieux. J’ai l’impression que cela doit être l’aspect de ce monde, qui est beau, éphémère, silencieux et quelque peu triste.
Francis Veillerot travaille plusieurs matières massives et nobles.
De lignes épurées, parfois insolites, dessinées à la main, il façonne des meubles uniques, structurés par de l’acier, habillés d’essences de bois choisies et polies. Ses sièges variés offrent des galbes de cuir et de bois.
Adresse : La passagère – 35140 ST HILAIRE DES LANDES