Tous les articles par Charette@

NVB

Né en 1981 à Léhon, Nicolas-Vassili Barbé vit et travaille à Saint-Coulomb (Ille-et-Vilaine). Puisqu’il explique avoir passé son enfance dans les arbres, Nicolas-Vassili s’est naturellement approprié le bois comme matériau unique de ses sculptures.  Son travail en taille directe interpelle et déroute. Les figures humaines n’apparaissent pas entièrement. Il laisse la matière à l’état brut.

« Ce procédé technique primaire ancestral consiste à soustraire pour faire apparaître, créer du vide pour rendre visible. Entraîner l’absence pour donner naissance, indique le sculpteur. Dans ma pratique les formes sculptées sont toujours intimement liées à la matière, au bloc originel puisque taillées en son cœur ; comme incrustées dans le bois« . Nicolas-Vassili Barbé aime ainsi surprendre en associant un réalisme des formes sculptées à un aspect brut de la matière, une précision du geste à une certaine violence des coups, dont la trace reste souvent visible.

Le travail sur la noix débuté en 2009, représente le point de départ d’une démarche questionnant encore aujourd’hui le lien entre forme sculptée et origine. La noix, forme qui contient en son cœur la vie, symbole de la naissance de l’arbre.

Mauvaise graine

Origine : Expression française de la fin du XVIIème siècle qui a été utilisée pour décrire des enfants dont il n’est rien présagé de bon. En effet, la métaphore paraît extrêmement simple puisque l’enfant peut être comparé à une graine qui pousse pour donner une plante qui peut être de bonne ou mauvaise qualité.

La série «  Mauvaise graine » entamée en 2019 est en lien avec cette notion de graine et d’origine de l’être mais ne désigne à aucun moment la mauvaise graine. Les figures humaines et animales masquées interpellent et résonnent différemment avec l’apparition du virus Covid 19 début 2020.

Qui de l’être ou de la graine est mauvais ? 

 

Nadine Dupeux

Ma technique de prédilection est la vannerie spiralée cousue, une technique venue du fond des ages, sans doute même préalable à la cuisson de la terre.

Je suis ainsi au plus proche des plantes, dans un véritable corps à corps avec elles et leur monde singulier, paisible et guérisseur. A travers elles, j’interroge mon humanité, l’être magnifique et malade que nous sommes, l’ombre et la lumière que nous recelons, entre génie et cruauté.

Stéphane Forêt-Deleau

Haut-Savoyard d’origine, Stéphane Forêt-Deleau a souhaité perpétuer un artisanat ancestral chargé d’empreintes du terroir, pour retrouver le goût du « faire », s’épanouir dans l’odeur du bois que l’humidité exalte et les brins d’osier qui chantent sous les doigts, tout en se recentrant dans un monde où le « toujours plus » et le « toujours plus vite » annihilent la douce saveur du temps.

Sibylle Besancon

Le vivant issu du végétal est ma principale source d’inspiration.
Dans les sculptures, j’utilise le matériau végétal comme un « trait » :
je le brode, je le tisse. Il est quelques fois structure comme dans « Il
pleut des gouttes » , trait dans la série « D’un seul trait », matière
dans « les Pelotes ». Il peut aussi se révéler, apparaître au grand jour
alors que nous l’ignorons, par exemple dans « les trognons » ou
« Côte à côte » .

Sibylle Besançon
Le vivant issu du végétal est ma principale source d’inspiration.
Dans les sculptures, j’utilise le matériau végétal comme un « trait » :
je le brode, je le tisse. Il est quelques fois structure comme dans « Il
pleut des gouttes » , trait dans la série « D’un seul trait », matière
dans « les Pelotes ». Il peut aussi se révéler, apparaître au grand jour
alors que nous l’ignorons, par exemple dans « les trognons » ou
« Côte à côte » .


Dans les dessins, il est surtout
source d’inspiration. Je me
plante dans la nature. Je
regarde, je contemple et je
dessine. Le dessin peut être
d e s s i n d ’ o b s e r v a t i o n :
décrypter sur feuille de papier
ce que je vois. Ou bien croquis :
saisir une impression à la
volée . Ou bien encore dessin
abstrait : transposer les lignes,
les rythmes en signes.
J’aime ce vivant végétal si varié du petit au plus grand, si indispensable à nous autres les
humains et qui se donne presque sans broncher.

Pdf de présentation ci dessous

PrésentationSB

Carine Losay Vannerie « Fil de Bois…

Carine Losay  Vannerie « Fil de Bois…

Un langage étrange s’est installé entre mes mains et l’osier… Né de l’eau, de la terre et des bois… Essayant de créer du mouvement… toujours. Garder la fluidité de l’eau circulant dans l’osier, c’est le garder « vivant »,

Losay Carine - Osier

 

» Artisan vannière ma démarche est faite de rencontres, d’échange, de transmission et de partage… La vannerie est un patrimoine vivant qui se transmet tout comme nous le faisons d’une langue. Gourmandise d’apprendre, soif de comprendre ; La vannerie est rapidement devenue pour moi un essentiel, Ensuite est venue la maîtrise des points de vannerie qui s’acquière avec la rigueur…S’en suivra ma rencontre avec l’école Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-billot ( l « une des trois écoles existantes en Europe avec celles d’Allemagne et de Pologne). Travailler avec l’osier lorsqu’il se fait souple… Mais se laisser guider par lui aussi… C’est entamer le dialogue avec le végétal , repousser nos certitudes , lâcher prise. Ma vannerie est composée d’osier, d’inflorescences sèches car dans la nature « Tout est Matière » . Matière à tisser , matière à tresser… Un langage étrange s’est installé entre mes mains et l’osier… Né de l’eau, de la terre et des bois… Essayer de créer le mouvement …toujours . Garder la fluidité de l’eau qui circule dans le brin d’osier c’est le garder « En Vie ».

 

Losay Carine - Osier

CHRISTEL GOURMET – céramiste

PHOTO1 CGOURMET light

Photo2 CGOURMET light

Je suis originaire de Liège, en Belgique. Initiée à la technique du tournage par la céramiste belge, Christiane Lebrun, c’est essentiellement dans l’intimité de mon atelier que j’expérimente, confrontée à la terre, à ses questionnements, à ses incertitudes, à son imprévisibilité jubilatoire.
Je crée des contenants en grès et en porcelaine, réalisés au tour, dans une recherche de
finesse et d’épure.
Le fil conducteur de mon travail est le jeu avec les limites de la matière, que je monte, sèche puis étire progressivement, jusqu’à laisser l’argile se craqueler sans se rompre, laissant apparaître à sa surface comme une «peau», une «coque» protectrice, organique, inspirée du vivant, de la nature.
Ses textures et ses tonalités infinies, éphémères, en éternel recommencement. Son effervescence, sa spontanéité et sa complexité inouïe. Son caractère sauvage, fort et incroyablement délicat.
Des contenants protégés par une «coque», solides et fragiles à la fois… reflet de ma (notre) propre dualité, des êtres vivants, de la vie elle-même…

Christel Gourmet
Rue de Montigny, 17
4217 HERON
BELGIQUE
TEL : 0032/495683095
cgourmet@gmail.com